La commission R&T du GICAT s’intéresse à la filière spécifique

Publié: 19 février 2015 dans Organismes
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Le GICAT, groupement des industriels de l’Armement Terrestre, comporte plusieurs commissions dont la commission R&T que j’ai l’honneur de présider. Cette commission a une mission claire de préparation de l’avenir, et d’innovation dans le milieu de l’armement terrestre. Elle a en outre trois objectifs:

  1. Informer les adhérents de l’évolution du domaine, de l’organisation de la DGA et des forces et des priorités techniques et opérationnelles en matière de R&T terrestre.
  2. Définir  des propositions concrètes pour les études amont et élaborer des recommandations pour favoriser le développement de la R&T terrestre en concertation avec l’armée de Terre.
  3. Contribuer à faire connaître et rayonner le savoir-faire des adhérents du GICAT et la dynamique du groupement en matière de R&T terrestre.

Lors de sa dernière réunion, la commission R&T a décidé de constituer un groupe de travail sur la préservation et le développement des compétences techniques critiques soutenues uniquement par le milieu terrestre. En effet, la R&T pour les besoins terrestres ou terrestres/sécurité se décompose en 2 grandes familles :

  • les technologies qui ne sont pas spécifiques au milieu terre et qui sont portées aussi voire prioritairement par d’autres milieux
  • les technologies qui ne sont pas portées par d’autres que le milieu terre: par exemple détonique, balistique intérieure, balistique extérieure, balistique terminale (dynamique des chocs notamment), etc.

Dans ce dernier cas, force est de constater qu’il n’y a pas de nouveau programme prévu avant 20 ans, sur ces technologies spécifiques. De plus, le manque de formations adaptées accentue le risque de pertes de compétences. Sous prétexte  que les « technologies communes » comme les matériaux doivent dorénavant avant tout bénéficier de la recherche civile, il existe un risque de dépendance accrue, antinomique avec les impératifs de souveraineté technologique (ou même d’efficience). Le GICAT s’est donc emparé de cette thématique, et un groupe de travail, présidé par Christian de Villemagne, directeur français de l’Institut franco-allemand de recherches Saint Louis, a été créé. Dans une vision de soutenabilité à long terme de la filière, le GICAT a pour ambition d’anticiper les actions en termes de préservation/ développement de compétences critiques soutenues uniquement par le milieu terrestre.

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